Article basé sur une expérience vécue, légèrement agrémenté d'éléments suggérés pour d'éventuels suites.
Son retour avait été plus prompt qu’il n’était convenu, mais les choses n’évoluent pas toujours comme on le souhaite, et la possibilité de s’adonner aux plaisirs de la soumission n’est pas une activité facilement conciliable avec un emploi du temps trop chargé. Ils s’étaient revus l’après midi d’avant le récit qui sera principalement conté ici, le temps pour Elle de tester une partie de sa nouvelle panoplie de Divine Domina, et pour lui de comprendre les affres dans lesquelles elle allait le noyer avec son plus total consentement. Après un premier contact avec le latex, il en avait déjà pris pour son matricule à trop vouloir ressentir par avance ou voir avant qu’Elle ne le lui permette, et la fessée qu’Elle lui avait administré alors l’avait bien aider à se remémorer les préceptes qu’elle lui avait inculqué durant la semaine d’initiation, cette même semaine qui l’avait conduit à se morceler et à s’abandonner complètement sous la main de fer de Sa Maîtresse.
Le moment le plus intense, hormis la redécouverte des joies de la cire, l’odeur du latex, la honte d’être fessé à bascule sur ses Divines Jambes, avait été lorsqu’elle s’était faîte raccompagnée à l’arrêt de tram alors qu’il portait encore ses menottes en cuir de bon petit soumis sous son t-shirt. Il ne pouvait s’empêcher de se demander si quelqu’un remarquerait quelque chose, ou non, mais intérieurement il était fier de lui et il la remerciait d’avoir réussi à le faire sortir ainsi vêtu. Sa soumission n’était plus simplement cloîtrée aux 4 murs de sa chambre, il allait devoir apprendre que Sa Maîtresse attendait bien plus de lui. Il fût donc contraint à ne pas quitter les menottes, hormis pour les tâches où ils risquaient de les abîmer, jusqu’à ce qu’ils se revoient le lendemain après-midi.
Elle lui avait concocté tout une liste de chose à faire, Elle estimait qu’il était grand temps de se servir de lui pour effectuer les besognes qu’Elle ne voulait pas faire. Maîtresse Iris l’avait appelé larbin, et du fond de son ego, il n’avait pas aimé le terme. Il ne le trouvait pas autant à son goût que soumis ou esclave, ou soubrette, qui était généralement les sobriquets qu’Elle lui attribuait, quand elle ne le faisait pas aboyer et répéter plusieurs fois qu’il était une petite chienne. Ainsi son « larbin » préférant se voir comme un bon soumis remplît consciencieusement son petit carnet afin d’être sur de ne rien oublier des recommandations et listes que sa Maîtresse lui avait fourni. Une fois rentré chez lui ce soir là, il avait planifié sa matinée future, afin d’être sur de pouvoir accomplir les différentes tâches dans le temps qui lui était imparti, tout en notant les dernières recommandations de Maîtresse Iris.
Il avait opté pour une stratégie qui commençait tôt le matin par une première partie du ménage, celle qui ne faisait pas de bruit et qu’on pouvait faire dès 7h le matin, puis achats des billets pour le cirque à la FNAC dès l’ouverture à 10h, suivi des courses pour répondre aux exigence culinaire de Maîtresse Iris, de prendre Ses affaires au pressing en sortant du supermarché, puis de rentrer préparer le repas de Celle qui occupe déjà tout son esprit, 2ème partie du ménage, fignolages des préparatifs pour son arrivée. Ouf un sacré programme en perspective l’attendait. Seulement dans son malheur, il n’avait pas prévu l’effet qu’auraient les actes de Maîtresse Iris sur sa nuit de sommeil. On parle parfois de nuit de sommeil agité, lorsque l’on est souvent réveillé. Mais comment nomme-t-on une nuit durant laquelle on ne ferme l’œil que pour le rouvrir quelques minutes après, se rendre compte qu’on a trop chaud ou trop froid, qu’on est mal positionné, et que finalement rien ne va. Durant ces nuits là on sait assez rapidement que si le sommeil ne vient pas, il ne viendra probablement pas plus dans une heure. Il flottait dans des visions obscures tout au long de la nuit, et quand vers 4h55 n’en pouvant plus il se résigna à se relever, il écrit ce mail à Maîtresse Iris :
Je profite de mon insomnie pour Vous envoyer un petit mail. Il est actuellement 4h57 quand je commence à écrire, je viens de me relever car je ne supportais
plus de rester dans mon lit sans dormir.
Loin de Votre présence et Votre chaleur, Votre tendresse et Votre parfum suave, mon corps n'a fait que frissonner, seul et abandonné. Mon esprit quant à lui bouillait du désir de Vous revoir, de
sentir Vos divines mains sur mon corps, et d'imaginer toutes les horribles choses que Vous avez planifié pour moi. Des flashs me parvenaient, me montrant tout nu, devant l'objectif de Votre
appareil, dans des positions et des tenues plus que suggestives et humiliantes. Ou en train d'aboyer comme la petite chienne que je sais être pendant que Vous me filmiez en riant. Je me voyais
tout lisse des épaules jusqu'au sexe Vos mains parcourant mon corps pour tester la douceur retrouvée de ma peau, et toutes ces pensées ne faisaient que se mêler avec d'autres dont je ne pourrais
faire un rapport exhaustif ici sous peine de Vous noyer inexorablement sous mes désirs et de Vous ennuyer.
La chaleur de mes pensées alimentaient ma chaudière corporelle, et quelques minutes après avoir eu froid et grelotter dans mon lit malgré la grosse couette avec laquelle Vous avez eu la bonté de
me laisser dormir, mon corps était maintenant bouillant, d'un désir que je ne peux et ne veux assouvir sans Vous, ma Douce Maîtresse Iris.
Je vous demande humblement de me pardonner, je ferais tout ce que Vous estimerez nécessaire afin de parfaire mon éducation, et de répondre à vos attentes. Je vais encore flâner un petit peu sur
internet, puis si le sommeil ne vient toujours pas j'attendrais patiemment 6h30 dans mon lit, et lorsque le cruel réveil sonnera enfin, je commencerais les tâches que Vous m'avez demandé de
réaliser. Alors peut être ce malaise et ce sentiment de culpabilité, sera remplacé par la satisfaction de travailler pour le plaisir, le confort et le bien être de ma Maîtresse, afin que sa
journée à Elle soit plus douce et plus sereine, en enlevant du poids de Ses si jolies épaules.
Votre dévoué petit soumis, qui espère de tout son coeur, avoir assez de forces pour supporter la délicieuse journée que Vous avez eu la mansuétude de lui mitonner.
Malheureusement pour lui le sommeil ne revînt pas avant l’heure fatidique, et c’est résigné qu’il commença son petit déjeuner à 6h du matin pour prendre de l’avance sur son planning de ménage. Toute la partie de soumission qui consistait à faire les tâches de Sa Maîtresse, se sont révélés d’un intérêt unique pour lui, il ne pensait qu’à La satisfaire, et que si il se donnait suffisamment de mal Elle aurait peut être la bonté de glisser un léger signe montrant qu’elle reconnaissait les efforts qu’il avait fourni. On pourrait prendre une page entière à narrer une par une les choses qu’il a nettoyé dans la maison, mais on perdrait au final le fil de l’histoire et l’intérêt réside plutôt dans l’arrivée de Sa Maîtresse.
A 5 minutes près il avait réussi à tenir les délais qui lui étaient imposés, il avait barré tout ce que sa liste contenait, et c’est avec le cœur léger du sentiment d’un travail digne d’un petit soumis bien docile qu’il attendait que Maîtresse Iris accepte de lui accorder un peu de temps. Elle prît tout son temps pour arriver, ce qui le laissait en proie à d’éternelles questions, et Elle le savait, Elle adorait jouer sur son attente, il avait l’imaginaire qui démarrait au quart de tour, et c’est aisément qu’il en était déjà au point qu’elle avait décidé de ne venir que beaucoup plus tard, juste pour le torturer un peu plus, ou que sans lui dire elle avait décidé qu’Elle ne passerait pas la nuit chez lui, comme cela avait été convenu au départ, simplement pour lui montrer que c’est Elle qui décidait de comment les choses évoluaient et que c’est par Sa Volonté qu’il doit s’exécuter. Elle finît tout de même par se présenter à sa porte, quelques minutes après que mort d’inquiétude il n’ai pu se résigner à un autre choix que de l’appeler, provoquant ainsi Ses réprimandes, d’avoir osé l’appeler alors qu’il n’avait qu’à attendre tout simplement.
Il choisît de l’attendre dans la cuisine à son arrivée, pour être prêt à Son service, et il fît la encore une erreur, car Elle l’aurait voulu dans l’entrée, pour lui souhaiter la bienvenue, et enlever Ses petites chaussures de ville.
Après un examen rapide de l’appartement, Elle décida de goûter l’encas mini repas qu’il avait dû lui préparer, et ne se gêna pas pour annoncer le ton de la journée au moindre oubli ou faux pas de son petit soumis pendant le repas.
Après Sa rapide collation, Elle se dirigea vers la chambre pour enfiler sa tenue, de scène. Elle fît semblant de ne pas remarquer tout de suite les deux colis posés sur le lit, et hésita un moment sur ce qu’Elle préférait mettre aujourd’hui, il avait adoré le fait qu’elle lui demande d’ouvrir la bouche avec son petit « ah » qui obtenait ce qu’Elle voulait de lui, mais Elle n’avait pas encore osé lui plonger le nez dans la partie la plus odorante de sa culotte pour lui souiller le visage ou lui faire lécher.
Elle opta pour Ses Nouveaux et Sublimes Bas en latex noirs, ainsi que sa culotte fendu, qu’Elle semblait beaucoup apprécier, bien qu’Elle n’en ai rien dit. Enfin elle enfila Ses chaussures, celles qu’il adorait lécher et qu’il pourrait vénérer pendant une heure si telle était Sa volonté. Elle s’accorda un bref dessert à base de mangue et d’un peu de chantilly, et opta pour le même traitement pour lui, à la différence que les morceaux pour son soumis tout comme sa chantilly avaient la fâcheuse tendance à se retrouver sur Ses chaussures ou à même le sol. Il adorait quand elle faisait ça, et aurait quasiment pu manger n’importe quel aliment, tant que Sa Maîtresse lui présentait de la sorte, ajoutant parfois un léger « Ah » qui le faisait frissonner tout entier. Elle se fît transporter sur le dos de sa petite chienne ou de son cheval selon comme on voit les choses jusqu’au salon, et c’est dans un état second qu’il parcouru le couloir à quatre pattes, tentant de tout son être de ne pas déséquilibrer sa Déesse, afin que l’étreinte de Ses jambes en latex qui caressaient ses joues ne finissent pas prématurément. Elle lui fît faire quelques exercices physiques de plus dans le salon et après une mémorable dégustation de chantilly sur chaussure puis bas en latex, elle retourna dans la chambre.
Ne résistant plus à son envie, elle se décida à ouvrir les colis qui lui étaient adressés. Le premier contenait la livraison qui ne devait arriver que le lendemain, alors que le deuxième contenait trois petites attention que son soumis avait eu pour Elle lors de ses courses matinales, afin d’améliorer le confort de Sa Dominatrice. La livraison contenait un harnais de cuir noir, qui était muni d’un gode noir en latex, afin de pouvoir chevaucher son petit soumis comme la chienne qu’il était, et malgré une curiosité très rapidement réprimandé de la part de son petit soumis, Elle ne pu résister longtemps à la tentation de violer son intimité quasi vierge, de le prendre sauvagement alors qu’il lui tendait son orifice. Elle ne l’avait pas encore fait supplié de se faire violer, défoncer ou tout autre terme qu’Elle estimerait assez humiliant, mais la semaine n’était pas encore finie.
Après une rapide épilation et une accommodation à des agresseurs étranger par une rafraîchissante lubrification, elle entama des profonds et violents mouvements avec Son nouveau sexe de latex, arrachant des cris étouffés de son soumis, car pour ne pas trop l’entendre gémir, Elle lui avait attaché son gros bâillon boule, celui qu’il peinait à supporter durant des périodes prolongées, dû à son diamètre important. Mais la fureur sauvage la gagnant Elle lui ôta le bâillon pour savourer avec plaisir les gémissements honteux de son petit soumis. Probablement trop occupée cette première fois à bien acquérir la dextérité nécessaire aux mouvements de va et vient, Elle n’avait pas eu le temps de jouer psychologiquement avec Sa proie, mais une fois de plus ce n’était que partie remise. Satisfaite de son nouveau jouet, Elle lui ordonna d’aller se laver, de prendre le gode et de le laver avec lui et de revenir la voir lorsque cela sera fait. Il avait regretté qu’avant de commencer sa chevauchée sauvage, Elle n’ai pas cherché à l’humilier d’avantage en lui faisant faire une fellation bien appuyée. Elle aurait ainsi pu lui apprendre une bien amer leçon sur les profondeurs qu’il est acceptable de mettre en bouche, la difficulté de faire les mouvements sans avoir de haut le cœur ou l’humilier encore d’avantage en forçant sur sa tête les aller retours ou par des mots tranchants dont Elle a le secret. Mais tout cela devait certainement faire partie d’un plan bien plus diabolique, que seule Maîtresse Iris était capable de concevoir.
Il profita de sa douche pour reprendre contact avec son fondement et ses sens, car il était encore tout assommé par la violence de l’assaut qu’il venait de subir. Il dû également expulser l’excédent d’air qu’il avait accumulé durant les attaques mais aussi durant la phase de préparation à la pénétration. Après avoir repris quelques peu ses esprits et nettoyer honteusement les quelques dégâts qu’il avait fait sur le lit, elle lui accorda un des deux seuls moments de répits de sa journée. C’est allongé sur une serviette moelleuse, qu’il pu s’enivrer du parfum de Sa Déesse Iris, pendant que celle-ci prenait le soin de lui malmener le torse et le visage à la pince à épiler. Il avait du mal à comprendre comment Elle pouvait faire aussi mal avec une si petite pince, mais il se concentra sur Son parfum et Sa présence durant cet acte, pour faire abstraction du léger inconvénient que présentait l’épilation à la pince.
Ses batteries un peu rechargées il remercia timidement Sa Maîtresse, ne sachant si une telle marque de reconnaissance était appropriée, mais n’ayant obtenu ni punition ni réprimande à l’issue de sa gratitude, il estima qu’elle comprenait pourquoi il avait dit ça, bien que généralement il ne soit autorisé à parler que sous certaines conditions.
Ensuite, Elle prît le temps de lui montrer comment il convenait d’épiler une Déesse, mais ne pouvant se résoudre à ce qu’il la voit toute nue, d’une manière si intime, elle opta pour un stratagème digne des séances chez l’esthéticienne, afin que les pensées de son soumis se focalise sur son travail et non sur l’attrait qu’il pourrait porter à son entrecuisse. Elle n’était pourtant pas dupe et savait bien que même s’il n’oserait jamais profiter d’une telle situation, il avait tout le plaisir de s’enivrer des senteurs féminines de Maîtresse Iris dont il raffolait, et il dû réprimer tout du long l’envie de plaquer sa bouche sur l’entrecuisse de Sa Maîtresse. Mais il savait que son sérieux à la tâche déterminerait la façon dont elle s’occuperait de faire de lui plus tard dans la semaine un petit soumis imberbe du haut des épaules, jusqu’à son petit trou moins serré que d’habitude pour l’occasion, et il fût du mieux qu’il pouvait tentant d’appliquer à la lettre chacun des précieux conseils de Maîtresse Iris.
Malheureusement le temps leur manqua pour finir de rendre Sa Déesse aussi douce que de la soie, et ce n’est donc que mentalement qu’il pu s’imaginer, immobilisé totalement de la tête au pied, contraint de faire jouir sa Maîtresse avec sa langue si il souhaitait revoir une lumière autre que celle du latex noir de la culotte fendue qui oppressait son visage, et espérer respirer autre chose que le goût exquis de Sa Déesse Iris avant de s’étouffer ou se noyer suivant l’intensité du désir qu’il arriverait à éveiller en Elle en léchant Son Puit de plaisir entièrement lisse.
Mais il revînt vite sur terre lorsque pendant la préparation de l’exquis repas que Sa Maîtresse avait consenti à faire, il fît l’erreur de prendre une seule initiative. Apportant un saladier nécessaire à Sa Maîtresse en anticipant son besoin avant que celle-ci ne lui en donne l’ordre, il avait outrepassé fortement les limites qu’ils avaient fixées. Il n’était pour le moment rien, personne, un soumis insignifiant, et seuls les ordres qu’on lui donnait devait justifier des actions aussi rapide et efficaces que possible de sa part. Toute autre initiative lui était prohibée. Le rappel à l’ordre à la cravache lui rappela en quelques coups seulement comment Elle l’avait usé, torturé puis brisé sous la dextérité de Sa frappe et de Ses paroles.
Lorsque le repas et le gâteau furent enfin prêts, il eu la joie de découvrir que Sa Maîtresse avait prévu une manière de manger digne de son rang. Il apprécia son repas alternativement couché et assis sur sa couchette de petite chienne, et bien qu’il aurait préféré avoir une gamelle à lécher plutôt que des couverts, vu l’état psychique dans lequel il était, il La remercia intérieurement de la bonté qu’Elle avait eu envers lui.
Après son délicieux repas, il eu l’immense bonheur et privilège de pouvoir rejoindre Maîtresse Iris sur son canapé, et de se blottir tendrement au creux de Son Sein pendant qu’elle lui caressait délicatement la tête. Transporté par cet élan de tendresse, il vogua tranquillement vers une paix intérieure, ou tout n’était plus qu’une pulsation lumineuse qui résonnait dans sa nuque sous forme de douce chaleur. Il aurait souhaité que ce moment dure une éternité, et s’accommoda parfaitement du temps supplémentaires que la dégustation des cerises lui avaient permis au creux des bras de Sa Maîtresse.
Alors que doucement vînt l’heure des séparations, Sa Maîtresse estima qu’il était maintenant temps de renforcer encore l’état de soumission et de travailler les fondamentaux, Elle l’avait usé toute la journée et il allait pouvoir être disposé à faire quelque chose pour Elle sans qu’Elle n’ai même à lui demander. En marchant avec Elle sur un itinéraire qui différait de l’habituel, il avait rapidement compris que l’histoire n’était pas tout à fait fini, et tout ses soupçons furent évanouis lorsque après lui avoir douloureusement torturer le téton elle le força à revenir sur leurs pas pour récupérer le téléphone portable qu’il avait omis de rappeler à Maîtresse Iris de prendre avec Elle. Alors qu’il courait pour revenir avec l’objet de sa nouvelle mission, il pensait encore à la petite chaleur que son téton dégageait et se demandait si Elle avait l’intention de se servir encore de cette torture là sur lui.
Mais tout retomba de nouveau dans son joli petit monde, lorsqu’en Inquisitrice Maîtresse Iris trouva la faille dans sa préparation des courses du jour. Dégoûté d’avoir laissé passer quelque chose d’aussi évident que les tomates cuisinés sur sa liste, il perdît le fil durant une petite seconde, qui n’échappa pas à la fine analyse de Sa Maîtresse, qui lui fît bien assez tôt regretter son insolence. Sous la relative protection qu’offrait un coin avec quelques arbres, Elle le regarda dans les yeux et lui ordonna de se mettre à genoux dans les graviers, afin de se faire pardonner l’affront qu’il venait de commettre. L’adrénaline fusa en lui, confus entre le sentiment d’être surpris par ce cycliste qu’il entendait dans son oreille, son besoin d’obéir à Sa Déesse Iris, et son soudain souvenir qu’il n’avait pas droit au safeword. Sa Maîtresse lui avait appris précédemment lors de leur première rencontre, durant la semaine où elle l’avait brisé, qu’il ne disposait pas de moyen de faire stopper les choses, et que seule Elle pouvait estimer qu’il fallait passer à autre chose ou s’arrêter mais qu’en aucun cas elle lui laissait se pouvoir. Ce rush de pensées de quelques secondes suffit à faire défiler le cycliste devant lui, et c’est sous le regard attentif de Maîtresse Iris, qu’il se prosterna enfin devant elle.
Elle réitéra dans un autre lieu au calme tout aussi relatif l’expérience, en lui imposant cette fois-ci de déposer un baiser sur Ses Splendides Sandales Noires à boucles. Il s’exécuta plus docilement, Elle était douée pour percer un trou, et il lui était dès lors toujours plus facile de s’y réinsérer pour augmenter encore l’effet sur son soumis. Electrisé au moment où ses lèvres avaient frôlés les chaussures de Sa Déesse, il passa la quasi-totalité du reste du chemin en silence, protestant à demi mots uniquement lorsque Sa Maîtresse entreprit de le faire monter dans le tram alors qu’il n’avait ni ticket, ni de quoi en acheter, ni même quoi que ce soit qui montrerait son identité. Il ne pouvait s’empêcher de penser qu’il aurait eu tout ce qu’il fallait si Sa Déesse lui avait ordonné d’emporter sa sacoche avec lui, mais sourit à l’idée qu’Elle devait également le savoir.
Sans lui avoir demander, il l’avait raccompagné jusque chez Elle, et après quelques menus échanges, Elle disposa de lui en répondant à sa dernière question par une hypothétique éventualité. Il souhaitait pouvoir avoir le privilège de la nommer Maîtresse Iris, mais elle n’était pour le moment que Sa Maîtresse. C’était déjà énormément pour lui, mais cette étape supplémentaire, le liera à Elle tout autant qu’un collier attitré le ferait. Après quelques instructions elle prit congé de lui, et c’est seul avec ses pensées qu’il dû faire tout le chemin du retour…